Avarice quand tu nous tiensComme quoi, ça a du

Avarice quand tu nous tiens

Comme quoi, ça a du bon d’être « près de ses sous ». Jeudi dernier, deux heures en ville à tourner entre Imaginères et Gilbert (j’aime passer devant Doo Wap et me faire dévisager comme si j’étais une bête de foire… Faut m’expliquer pourquoi on me matte comme si j’étais la peste), et… rien. Je vais à GAME, je lorgne mon petit UT3 à 40 €, j’arrive pas à sortir les sousouxes de ma poche. A la Fnac, j’ai entre les mains Dark Crusade à la modique somme de 20 €, je le repose. Je vois A Scene at the sea, même schéma, 20 malheureux euros que je n’arrive pas à claquer. Liberty Toys, idem, les trois sets de Tragic Toys me disent bonjour, mais je laisse pisser. Il me manque 5 euros pour me prendre un buste de chéri-Venom. Je repars…
Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir des remords à claquer des thunes alors que je suis censée économiser pour le Japon, ou ma légendaire avarice, mais j’ai fait l’aller retour pour rien. Heureusement que j’ai pas dépensé des pièpièces pour le metro (la carte Pastel est pas censée savoir que je fais le pont -)).

J’y retourne le sursursursurlendemain. GAME. Unreal Tournament III.
Cette fois-ci je peux pas laisser passer ça, je me dis qu’une édition limitée peut pas descendre à moins de quarante euros… Je le prend… bim à la caisse… ma pitite menotte tremblotte encore de sortir ces deux beaux billets bleus de vingt euros sur le comptoir, et là, le type –sympa- me dit, bonne nouvelle, il a baissé de prix. Et…, sous mon regard effaré… un des survivants, un pitit billet froissé de vingt, me reviens sous le nez *-*
C’est orgasmique de faire des économies : )

Mais on est pas au pays de Candy, le P’tit Jésus aime pas que le porte monnaie de l’Avare (ou plutôt la tirelire Spiderman…) soit remplie. Faut pas que ça fasse « bling bling ». Ou alors il s’arrange pour que je sois emmerdée. Ce qui s’est d’ailleurs passé (je note aussi la machine qui m’a bouffé deux euros la semaine dernière).

RECOMMENDED SYSTEM REQUIREMENTS :
2.4 Ghz Dual Core Processor (Mon processeur fait 3 & quelques Ghz)
1 Gb RAM (J'suis large) 
8 Gb of free hard drive space (C'est op) 
NVidia 7800GTX+ or ATI x1300+ Video Card

J’avais complètement zappé que les UT étaient de gros gourmands -)
La boucle est bouclée, en 3ème quand j’avais acheté mon pitit UT2003 à 50 €, j’avais crashé mon PC… (oui, à cette époque je ne faisais pas de distinction entre un Windows 98 et un XP -_- Autant dire que j’ai assis Louis XVI sur un mulet). Je n’ai plus qu’a gagné au Numéro Gagnant pour acheter une carte graphique à 200 €…

J'enchaîne les rêves à trois francs six sous c’est impressionnant…

Après Shu, c’est au tour de Math. Une love story mélodramatique et des pitits bisoux de cinémas. Je me demande vraiment ce que j’ai dans la tête… (de la merde, probablement…). Puis ce rêve « Barbecue » ou dans un quartier à l’américaine, tous mes groupes préférés de j-rock riffent dans leur jardin…Mais pire, ce rêve un peu plus « explicite » (il vaudrait mieux que celui-ci soit proche de la réalité, plutôt que le premier, sinon ma nymphomanie n’est plus à prouver…) où je me retrouve avec une sorte de tatouage immonde dans le dos, un truc vachement grand, un contour de dragon, comme si il était pas fini, mais rien que le début ça annonce la couleur du mauvais goût. Je suppose que mon inconscient m’ordonne de lâcher la détente sur les tatouages et de bien réfléchir avant de faire mon troisième que j’ai bien envie de faire péter cette année.

Récemment, j’ai re-découvert BENNIE K. Conne que je suis, je m’étais arrêtée sur School Girl  & un feat. qui passe facilement inaperçu. Avec le BEST OF, je suis allée repêchée la disco mais surtout la vidéographie des deux demoiselles. Wow. Encore un good trip. A cause de Yuki & Cico (pitite préférence pour cette dernière), je me suis retapée ma crise de perfectionnisme, ma chaîne ne me convient plus, même si elle fait trembler les murs de la chambre des vieux au rez de chaussé (bien pratique pour les emmerder, et aussi pour contre-attaquer quand Mister Témoin de Mon Cul, directeur de la secte, nous fout du Jésus-Radio. J’ai donc flashé sur une Philips (on change pas une équipe qui gagne -)), mais elle est introuvable sur le net…

Cinémoche avec « J’ai toujours rêvé d’être un gangster ».
Les bandes annonces présageaient le pire, ou le meilleur, pour moi. Soit un truc de bobo à guest, se prétendant « film d’auteur » ou « film de nouveau genre » ou encore « film ovni », soit, une pure bombe d’humour comme je l’aime, et ça a pas loupé : j’ai adhéré. C’est drôle, c’est triste, c’est nostalgique, c’est burlesque, c’est 100 % frais. Et dieu que c’est attendrissant, moi qui pourtant ne suis pas réceptive aux m’amours flagada, enfin, faut dire que ce film tombe jamais dans la guimauve, c’est subtil ! Les deux grands gaillards là ils sont touchants : ) La bande de vieux, qu’est ce qu’ils m’ont rendu mélancolique, t’as de la peine pour eux quand ils voient comme le monde à changé, avec leurs souvenirs d’antan… Le looser aussi fait pitié mais c’est il joue plus sur une note « décal’ ». Et Bashung… Ah nan franchement, un très bon moment : ) Seul bémol, et non, il ne vient pas du film, mais des gueux de la salle de ce cinéma de merde de Muréth-plage. Ils se sont fait chier comme des rats morts, ils soupiraient, ils gigotaient, et au début, ils ont hurlés de rire pour la scène du lampadaire <______< Y’a soucis là. Je veux bien que les gens aient un humour différent du mien (encore heureux !) mais si ça te fait rire des gus qui glissent sur des peaux de bananes, reste chez toi à regarder VideoGag le dimanche, et pourri pas mon film =___=….

Fifilm dans un tout autre registre cette fois, vu à la téloche, Shooting Dogs. Choc. Il est passé sur arte un soir, j’ai de suite été prise dedans. Pas d’américanisme à la Hotel Rwanda avec effusion de larmes dans la salle. Là, si on est ému, ce n’est pas parce que le gentil blackos, le prota, subit le courroux des vilains méchants… Nan, ça montre bien la complexité de la situation, et putain, ça dérouille… Et pourtant je suis difficilement impressionnable mais là j’étais mal. Y’a pas de bons et des mauvais, y’a pas de problèmes et des solutions, y’a juste des êtres humains dans un gros merdier. Ça stresse, ça noud le bid, ça fait des pitits pincements au cœur, en gros, c’est hardcore. La signification du titre est bien trouvée, par rapport à l’ONU qui demande l’autorisation de tirer sur les clebs qui bouffent les cadavres des morts sous le nez des réfugiés du camp. Enfin bref, bon docu-film.

Dégueulasse-inside.
Décidemment ces derniers temps j’ai vu des films un poil gerbartif sur les bords… On s’est fait le duo 28 jours plus tard et 28 semaines plus tard (dans l’ordre, silvouplait !)

28 jours plus tard, donc.
Alors d’abord on croit que c’est un film banal, on se dit que le dénouement va être un truc du genre op, ils arrivent à buter les zombies, youpi tralala, tout le monde est content. Mais déjà, l’escouade des trois camarades du début, passe de trois membres à deux, et là, c’est festival, ça crève à tout bout de champ (parfois connement, saleté de corbeau -_-). Et ça part crescendo. On est plus dans le film basique de morts vivants, 28 jours plus tard est plus une guerre psychologique qu’un survival-horror. On y traite avant tout d’instinct de survie… Autant dire que j’ai été lottie, Shooting Dogs, je l’ai matté le lendemain il me semble… Bref. Film étonnant.

Déception sur 28 semaines plus tard. De bonnes scènes (sniper, encore une petite parenthèse sur le comportement humain) mais une intrigue lamentable, voir débile. En gros, rien ne se serait passé si ces deux cons de gosses ne se seraient pas barrés vers la ZONE INTERDITE (je sais pas moi, il vient d’y avoir des milliers de morts, bouffés par des zombies, on me dit de rester dans un bel hotel tout confort tout pénard bien sage, et de pas aller vers la zone désaffectée qui grouille peut-être encore de mangeurs d’hommes, je réfléchis pas deux fois pour poser mon cul par terre et attendre !). Et ce truc de l’hybride, c’est vraiment nul’ach… ça sent le plan B à des kilomètres ça… Ils savaient pas quoi faire pour relancer l’intrigue, alors ils nous pondent cette connerie… ça dénature complètement 28 jours plus tard. Cerise sur le gâteau avec l’invasion de Paris, sales british de merde, on a calculé la pitite vengeance personnelle xD !

Autre déception, inattendue par contre, Indiana Jones. Je n’aurai pas du les rematter et rester avec mes souvenirs de films palpitants et horrifiques avec ces scènes de sacrifices et autres. Là j’ai trouvé ça complètement rasoir, dépassé, les répliques débiles, les scènes tirées par les cheveux… Bon, il date notre Indiana, mais boudu ce qu’il a vieilli, vivement le relooking la semaine prochaine…

Téloche cette fois : Auschwitz à Jérusalem. Bien expliqué, émouvant, ne prend pas forcément de parti, bon docu. On sort un peu du contexte mais j’adooooooore les vidéos & photos d’époque : ) Du coup, après le reportage, je suis allée remater les photos de la mum, la tante et la grand-mère. Elles sont magnifiques.

Aujourd’hui, les gens sont moches, c’est un fait.
La beauté des jeun’s des 70’s je la retrouve dans deux trois tête de mon entourage, c’est tout. Et encore… Actuellement, je trouve qu’on a des visages ingrats, vulgaires, banals. Même les belles filles, elles n’ont aucun charme. Je le constate dans la rue, mais on peut même étendre la chose jusque chez nos peoples. Cette Monica Belluci par exemple, je ne sais pas ce que tout le monde lui trouve. Elle me passe complètement à côté de la tête, elle est d’une banalité rare… Si c’est « ça » la perfection, je me dégote une machine à remonter le temps et je claque la porte au 21ème siècle. Y’a bien des nénéttes qui possèdent ce petit truc qui fait la différence, citons Scarlett Johansson (qui s’est mise à la chanson -_-‘ Sa voix est débandante, un truc de malade -) Dommage, le son était bon… Enfin, pas très créatif son album, 80 % de reprises, ça va, elle s’est pas foulée la miss). Mais là on retourne encore en arrière, elle fait plutôt année 50.

La tronche seventeen est belle et bien en voix de disparition.

Je peux toujours rêver sur des Schneider… Je ne parle pas des hommes car leur cas est déjà reglé. Je bave sur Dutronc & Terzieff, les Pitt, Cruise et autres Clooney ne me font ni chaud ni froid ; les vieux de la vielle détrônent les sales jeunes… Les môsieur d’aujourd’hui sont TOUS moches (sauf quelques exceptions : ) pis j’ai pas vu chaque minois de la Terre entière MUHA). Bref, je déchante de devoir me payer les faces déconfites des gens dans la rue, sur le net, sans compter ce narcissisme ambiant qui me tape sur le système. A se montrer sous tous les angles sur la toile, quel plaisir prend-on à les découvrir, ces gens là, qui se mitraille avec leurs Reflex ? Aucun.
Aucune classe
Aucun charme
Aucun naturel
Aucune pudeur

R-I-E-N

J'suis dépitée : )

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Mattage intensif de Paranoia Agent. IL ME FAUT LE COFFRET ED. LIMITEE avec le Maromi en peluche -). Policier, psychologique, psychédélique, onirique, dérangeant, dérangé, tout ce que j’aime. Juste bémol sur la fin qui ne m’a pas plus des masses, le Satoshi qui nous laisse nous démerder avec son « mystère » sur le Shounen Bat. Quoique. On n’avait pas besoin d’en savoir plus.

~> BENNIE K feat. a.mia - pink noises babies
~> Mars Manie - Dear…
~> A+ Tokyoshit - Nihongo rap is not dead

Comments

[chib]

Y a des jours on sort ,et tout le monde est moches .La réunions des sales faces (nous comprit) des pseudo beaux aux pseudo moches ;tous égaux devant notre suante laideur .
Pour la blonde Johansson, la seul motivation à ecouté son son c'est la participation de Bowie .